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Samedi 14 octobre 2017

Pr. Marie Christine Béné | Professeur d'immunologie
France
08h30

Immunité muqueuse : le yin et le yang de l'inflammation

Avec près de 600 m² de surface, nos muqueuses offrent un contact avec l’environnement bien plus important que nos moins de 2 m² de peau. Pourtant, ces muqueuses cohabitent sereinement avec le monde extérieur dans l’immense majorité des cas. En moins d’un siècle, les découvertes se sont succédé pour comprendre ce système physiologique à part entière dominé par des réponses immunitaires innées et cognitives parfaitement régulées et efficaces mais comportant aussi des aspects métaboliques majeurs. Au sein des muqueuses, tout converge vers un statu quo anti-inflammatoire permettant notamment un dialogue symbiotique mutuellement bénéfique avec le microbiome.

Parfois, cependant, et en particulier sous l’influence de divers types de stress, cet équilibre est perturbé et le système s’emballe. C’est le cas dans les pathologies bruyantes que représentent par exemple la maladie de Crohn et les autres maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). De plus en plus, toutefois, cette interface gigantesque semble impliquée de façon plus sournoise ou plus discrète dans l’étiologie de diverses pathologies, dont les maladies dégénératives accélérant le vieillissement.

Une meilleure connaissance de cet environnement versatile pourra sans aucun doute favoriser dans le futur le contrôle des mécanismes du yin/yang de l‘inflammation muqueuse.

Dr. Philippe Malafosse | Médecin du sport
France
09h30

Inflammation : approche par la neuro-réflexothérapie fréquentielle

L’inflammation peut se manifester sous forme aiguë ou sous forme chronique.

La première pourra évoluer vers la chronicité. La deuxième verra son évolution se rehausser d’acmées aiguës.

 

La douleur suit le processus inflammatoire comme son ombre et est un facteurs d’auto-entretien de l’inflammation. Il faudra donc traiter simultanément l’inflammation et la douleur pour prétendre à une certaine efficacité.

 

La neuro-réfléxothérapie propose une alternative aux thérapies classiques. Elle repose sur des bases neuro-anatomiques et neuro-physiologiques connues et étayées.

 

Inflammation et douleur seront traitées localement si possible, mais également et surtout à distance à partir de zones réflexes décrites par de nombreuses cartographies.

Il faudra traiter au moins trois zones par affection c'est à dire une par représentation de nos trois tissus embryologiques : une zone sur les projections de l’ectoderme, l’autre au niveau des projections de l’endoderme et la dernière sur l’expression mésodermique de l’affection. S’abstenir de traiter le processus morbide dans l’un de ces tissus représente un risque non négligeable de voir se ré-armer la pathologie.

 

Une fois détectées et déterminées, les zones neuro-réflexes se voient appliquer des fréquences spécifiques en fonction de l’examen clinique du patient. Nous connaissons le pouls de Nogier dont la fiabilité n’est plus à démontrer chez des thérapeutes confirmés. Nous avons un autre moyen de faire entrer en résonance un individu avec « sa fréquence » : l’amblyopie chromatique transitoire sur laquelle nous avons travaillé au sein du GEMMER du Dr René Bourdiol. Cette technique guette les réactions neuro-végétatives au niveau du réflexe irien du patient. Certes, elle demande une certaine compréhension et participation du sujet examiné, mais elle présente l’avantage de ne pas être praticien dépendante

Dr. Gérard Guillaume | Médecin rhumatologue
France
11h00

Polyarthrite rhumatoide, l’hypothèse infectieuse

Rôle des infections froides latentes, le microbiote, des perspectives thérapeutiques complémentaires.

Pr. Charles Sultan | Professeur endocrinologue
France
14h00

Perturbateurs endocriniens : nouveaux acteurs dans l'inflammation

Le concept de perturbateurs endocriniens environnementaux (PEE) s’est développé ces dernières années à partir d’un faisceau de données issues de l’observation de la faune sauvage, de l’épidémiologie, de recherches expérimentales et du modèle clinique du Distilbène (un xenoestrogène) prescrit chez la femme enceinte dans les années ‘60s et interdit depuis.

Les PEE sont de produits chimiques capables d’altérer l’équilibre endocrinien du fœtus, de l’enfant et de l’adulte. L’analyse de leurs conséquences est à la base du concept de l’origine fœtale d’une pathologie de l’adulte.

Il s’agit de pesticides, plastiques, retardateurs de flamme, métaux lourds, nanoparticules, … qui altèrent la synthèse, la sécrétion et l’action d’une ou plusieurs hormones (œstrogènes, androgènes, hormones thyroïdiennes, insuline, …).

 

Les PEE entrainent également des modifications métaboliques (obésité, diabète), de trouble du développement cérébral (QI). Ils impactent, de plus, la différentiation et la croissance cellulaire et de nombreux PEE sont carcinogènes.

Il est apparu récemment que les PEE représentaient de nouveaux acteurs dans le développement de l’inflammation.

À travers le récepteur des œstrogènes, celui de dioxines (AhR) et ceux de PPAR, les PEE sont capables de modifier la polarisation de lymphocyte T CD4+, leur nombre, la production d’IgA et IgG2 par les cellules B, et l’activité des macrophages.

Les PEE sont donc susceptibles de moduler la réponse inflammatoire chez l’Homme et représente un champ d’investigation nouveau dans ce domaine.

Dr. Alex Vasquez | Chiropracteur - ostéopathe 

États-Unis
15h30

Traitement les maladies inflammatoires avec un protocole efficient en 7 étapes

À l'heure d'aujourd'hui, les praticiens et chercheurs savent que l'inflammation est un thème récurrent dans toutes les maladies chroniques. Ces dernières peuvent être groupées en 4 catégories :

  • l'inflammation métabolique (obésité, diabète)

  • l'inflammation allergique (allergies, asthme)

  • l'inflammation autoimmune et rhumatismale (arthrite rhumatoïde, psoriasis, vascularite)

  • la neuroinflammation (Alzheimer, Parkinson, dépression, anxiété, autisme, bipolarité, schizophrénie, affections neuropsychiatriques auto-immunes PANDAS, troubles obsessionnels et compulsifs).

Pour pouvoir prendre en charge ces diverses affections, les praticiens doivent connaître les principaux "moteurs de pathologie" qui contribuent chacun à l'induction et la perpétuation de ces maladies. Sur la base de son étude approfondie et de la révision continue de sa recherche, le Dr. Vasquez fournira aux congressistes un protocole pouvant être mis en place dès la première consultation, et qui pourra être adapté par la suite avec des données complémentaires de laboratoires et les besoins du patient, ainsi que la réponse au traitement. 

Prendre en charge la neuroinflammation et l'axe intestin-cerveau (gut-brain axis)

​La neuroinflammation et l'axe intestin-cerveau sont des concepts relativement récents qui ont suscité l'intérêt de chercheurs et cliniciens internationaux de toutes spécialisations. Les applications cliniques sont les plus pertinentes pour la douleur chronique, la migraine, la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la dépression, l'anxiété, l'autisme, la bipolarité, la schizophrénie, les affections neuropsychiatriques auto-immunes PANDAS et les troubles obsessionnels et compulsifs. L'axe microbiote-intestins-cerveau fonctionne via différentes voies et différents mécanismes, chaque combinaison étant unique dans l'extériorisation de la manifestation clinique. Les praticiens et chercheurs doivent apprécier la complexité de ces différentes combinaisons dans le but de proposer des traitements toujours plus efficients. 

Dimanche 15 octobre 2017

Dr. Georges Pourtalet | Médecin chirurgien
France
08h30

Maladies inflammatoires : Rapport fondamental inaperçu entre le colon, l’appendice et l’alimentation.

Alors qu’on vient de constater, en 2014, la présence d’un énorme réseau de Neurones dans le CÔLON, qualifié de 2 ° Cerveau, sans avoir sa Fonction, ce qu’il a découvert en 1967, et  écrit en 1992. Que les Médias s’intéressent enfin au ventre et nous promettent que le « microbiote » va bientôt résoudre tous nos problèmes de santé, alors qu’il n’intervient que dans la digestion des Aliments ! Que la Médecine considère, impérativement, que l’ablation de l’Appendice, qui n’a aucun rôle car toujours vide, est inutile, sauf s’il s’infecte et menace de se rompre.

Le Docteur Georges Pourtalet nous dévoile dans ce livre, avec toutes les preuves, après 50 ans de recherches, chirurgicales et médicales, « une autre conception » : - De la Médecine, qu’il nomme « Systémique » - Du « mauvais fonctionnement Digestif !  

Avec d’autres Solutions basées sur les véritables rapports de nos problèmes de Santé, de notre « Espérance de vie », avec le Côlon, l’Alimentation et … l’appendice !

Dr. Olivier SOULIER | Médecin Homéopathe

France
09h30

 

Sens & Symboles de l'inflammation​

En lien avec les maladies dégénératives et les réactions générales d'un individu.

L’inflammation est un des mouvements de base d’un organisme face à une agression. C’est une des réactions de base de l’individu pour conserver et restaurer son intégrité. L’inflammation parle de colère, comme toutes les maladies en « ite »

Elle apporte aussi les matériels de réparation et de régénération. Son objectif est totalement positif, même si ses effets peuvent parfois déborder.

 

L’échec de l’inflammation, l’impossibilité de réagir efficacement, de restaurer son intégrité, va conduire l’individu

à des réactions psychologiques de désespoir et physiquement à des maladies dégénératives en « ose »

 

Les maladies auto immunes sont une forme particulière des maladies chroniques et dégénératives.

Elles combinent un désespoir « ose » et un conflit interne, être soi et soi, entre soi et les règles extérieures introjectées.

Entre un soi qui a voulu se défendre et un corps qui en a été empêché par les techniques de la médecine refusant infections et maladies aiguës. Nous sommes ici au cœur des mécanismes de santé et de maladies.

 

Dr. Patrizia d'Alessio | Médecin hématologue

Italie
11h00

 

Maladies dégénératives : l'inflammation chronique fait le lit de la sénescence.

L’inflammation est le plus ancestral des mécanismes de survie des espèces qui nous met en relation directe avec l’environnement. Une fois l’épisode inflammatoire résolu, l’immuno-surveillance de base reprend le relai. Cependant, des facteurs extérieurs aux stimuli environnementaux,  infectieux ou traumatiques, tels que le stress et la malnutrition, peuvent  entretenir un état pro-inflammatoire en le rendant chronique. Ceci implique au cours du temps une profonde dérégulation de tous les systèmes de l’organisme, digestifs, cardio-métaboliques, neuronaux… Une altération de la régulation même de la sénescence réplicative s’installe en privilégiant son phénotype sécrétoire, le SASP, qui entretient ces dysfonctionnements. L’inflammation chronique est aussi l’alliée intime de tout cancer. Ces deux aspects de l’inflammation chronique, qui se chevauchent constamment, dessinent notre façon de nous adapter à notre environnement et seront abordés au cours de cette conférence.

Dr. Fayaz Ahmed Ahangar | Chirurgien dentiste
Inde
14h00

Inflammation pulpaire : pathogénèse et planification de traitement pour la régénération.

La pulpe dentaire est un tissu vital qui relie la dent au corps. Les processus inflammatoires dans la pulpe dentaire sont importants dans la réponse immunitaire du corps aux blessures, ce qui minimise les dommages faits aux tissus et déclenche des événements réparateurs et régénératifs.

L'environnement relatif non auto-nettoyant de la pulpe dentaire peut souvent conduire à des infections devenant chroniques et conduisant à des changements dégénératifs dans la pulpe pour finalement compromettre la vitalité dentaire.

En raison de l'environnement rigide des murs de la dentine calcifiée, il est très difficile de surveiller les stades de l'inflammation de la pulpe dentaire dans les milieux cliniques.

Il n'existe pas de méthode directe non invasive pour estimer la santé de la pulpe, ni l'état et les progrès de la réparation, de la régénération ou de la dégénérescence.

Cette conférence soulignera les différents aspects de l'inflammation pulpaire et de la dégénérescence pulpaire axée sur la réparation et la régénération dans les milieux cliniques.

Dr. Gérard Guillaume | Médecin rhumatologue
France
15h30

La Cryothérapie corps entier

Ses  actions : antalgique, anti-inflammatoire, anti-oedemateuse, neuro-endocrinienne, cardio-vasculaire…

Ses indications : pathologie rhumatismale, fibromyalgie,  spasticité musculaire,  traumatologie, sclérose en plaque,  rééducation post traumatique- chirurgicale ou sportive….

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